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Bras de fer entre Uber et le maire de New York

Après le rassemblement de chauffeurs Uber new yorkais en protestation d’un projet de loi qu limiterait sévèrement le nombre de drivers d’Uber ainsi que d’autres compagnies de covoiturage, la multinationale vient d’attirer l’attention des habitants de la grande pomme avec une campagne de pub osée.

Uber vient d’ajouter une option « de Blasio’s Uber », en référence au maire de New York Bill de Blasio, initiateur du projet de loi. Cette fonctionnalité propose à plus de deux millions de new yorkais soit de ne faire apparaître aucun chauffeur disponible, soit d’attendre 25 minutes.

Crédit : fortune.com

Crédit : fortune.com

Au lieu d’appeler une voiture, la fonctionnalité invite les utilisateurs à envoyer un email au maire ainsi qu’au Conseil municipal pour s’opposer au projet de loi.

Uber a déclaré que cette nouvelle fonctionnalité « montrera à quoi ressemblera la vie des utilisateurs new yorkais si la loi limitant le nombre de conducteurs est votée ».

Cette loi obligerait la Commission des taxis et des limousines (TLC) à limiter la délivrance de nouvelles licences de véhicules pour embaucher. Cette loi prendrait effet pendant un an, période pendant laquelle TLC mènerait une étude sur l’impact des services de transport pour autrui dans la ville.

Lire aussi : Éditorial – Longue vie à Uber !

Victoire pour les taxis

Cette loi empêcherait Uber d’embaucher plus de 201 chauffeurs sur toute l’année. La compagnie déclare elle que ce nombre est inférieur aux embauches hebdomadaires actuelles, rien que pour New York.

Crédit : feministing.com

Crédit photo : feministing.com

David Plouffe, le conseiller en chef d’Uber, a affirmé que « le plan du maire de Blasio pour arrêter Uber coûtera 10.000 jobs, nuira à des zones moins desservies de la ville, et fera exploser les temps d’attente des véhicules Uber. Avec ça, les utilisateurs new yorkais peuvent juger d’eux-mêmes combien de temps cette revanche politique leur coûtera ».

Si la loi est votée, elle représentera un retour en arrière majeur pour toutes les sociétés de partage de véhicule actives dans New York, et une grande victoire pour l’industrie du taxi. Le projet de loi dans sa forme actuelle a été examiné par le Conseil municipal new yorkais en juin, après qu’une première version ait été proposée en mars par la NYC taxi industry.

Espérons au moins que les taxis américains n’adoptent pas les mêmes comportements que leurs homologues français.

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